Entreprise et intérêt général, entreprise à mission...
Une vigilance nécessaire du côté des associations
Dans le cadre de l'élaboration de la future loi PACTE et de la mission « Entreprise et intérêt général » confiée à Nicole Notat et Jean-Dominique Sénard, le Mouvement associatif a transmis une note de réflexion aux deux rapporteurs ayant pour objectif d'apporter un point de vigilance sur l’utilisation de la notion d’intérêt général, et d'appeler à distinguer l'objet social de la finalité légale de l'entreprise dans les réflexions menées. Ceci afin de permettre de mettre en lumière la contribution singulière du modèle associatif et des autres familles de l’ESS.
Paru le 9 mars, le rapport a réaffirmé que l'entreprise ne poursuivait ni l’intérêt général, ni la maximisation du profit, mais un intérêt collectif. 14 recommandations ont été formulées, dont la possibilité pour les entreprises de devenir des "entreprises à mission" en modifiant leurs statuts afin de faire figurer notamment la prise en compte d'enjeux sociaux ou environnementaux. Le rapport précise que « si l’ESS a constitué une "troisième voie" entre l’action publique et l’économie de marché, il semble qu’une autre voie puisse se dessiner, celle d’une économie responsable, parvenant à concilier le but lucratif et la prise en compte des impacts sociaux et environnementaux ».
La loi PACTE sera adoptée en conseil des ministres le 18 avril prochain. Le Mouvement associatif suivra le projet de loi dans le cadre des débats parlementaires.
Découvrir la contribution du Mouvement associatif
Lire le communiqué de presse de ESS France
Consulter le rapport Notat Sénart "L'entreprise, objet d'intérêt collectif"
|